Ciné-débat autour du film “Monsieur le Maire”, en partenariat avec le cinéma l’Europe de Plaisance-du-Gers

Le FILM

Maire d’un petit village de montagne au pied du Mont-Blanc, Paul Barral se bat pour maintenir les commerces et préserver l’école d’une fermeture annoncée. Alors qu’il cherche désespérément comment attirer de nouvelles familles, l’arrivée de mères célibataires en situation difficile dont Joe-Lynn, chanteuse au franc-parler et ses deux enfants, va vite faire des étincelles dans ce village paisible.

Non sans détermination, Monsieur Le Maire a peut-être trouvé là, une solution inédite pour ramener de la vie dans un territoire à l’abandon…

Un mot des Maires Ruraux de France

Encore un film à la gloire des maires!

Un de plus diraient certains. Celui-ci est singulier par les personnalités de l’acteur et du personnage qu’il incarne. Un maire rural, dans le dur, au cœur de l’action, dans un contexte difficile mais qui magnifie aussi l’importance du rôle des maires et le pouvoir des campagnes, y compris de faire plier l’absurde quand il s’éloigne de la raison inhérente à la gestion dans une proximité avec la population qui n’a pas d’équivalent.

On y voit les tourments, les errements de l’élu, la détermination dans la complexité de la situation, les tensions et joies de la vie du collectif restreint que constitue les plus proches élus. Un personnage clé : la secrétaire de mairie, alter égo de l’édile, comme dans vos communes, inspiratrice, conseillère, force d’équilibre et de tempérance.

Clovis Cornillac campe un personnage complet, riche des contra-
dictions mais surtout de la passion et de l’envie de résoudre les questions auxquelles est confronté son village. Il l’aime, comme ses habitants, anciens et nouveaux. Une ode réussie pour donner à voir au grand public une fonction parfois caricaturée, aujourd’hui plainte alors que comme le porte le film, elle est le plus bel outil pour permettre aux gens de vivre ensemble.

Tous au ciné le 1er novembre !

Un mot de la Production

MONSIEUR LE MAIRE est une comédie, une histoire de familles, d’audace et de générosité, avec les sourires et l’émotion du quotidien. C’est aussi l’histoire de ces pe- tites communes, dont l’avenir est intimement lié à l’accueil et à la
protection des enfants, de tous les enfants… enracinés ou déracinés.
Qui mieux que le Maire, symbolise l’énergie, l’imagination et le courage dont ces villages doivent faire preuve pour faire face aux enjeux quotidiens et fondamentaux, en particulier le maintien de services publics et au premier chef, l’école, lieu de transmission et de vie sans lequel la communauté villageoise ne peut que disparaitre.

Nous avons découvert la formidable aventure d’Arnaud Diaz,le maire de Hospitalet-prés-l’Andorre, qui a soulevé des montagnes pour transformer une gendarmerie désaffectée en un centre d’accueil et d’hébergement pour des jeunes mères en situation de précarité, conséquence de violences conjugales ou familiales. En les accueillant avec leurs enfants, le maire a redonné à l’école les effectifs nécessaires pour éviter sa fermeture, a offert à ses habitants de nouvelles rencontres, intergénérationnelles, et a, à son niveau, participé à ce combat d’envergure nationale, la lutte contre les violences faites aux femmes.

Vendredi 17 novembre à 20h30 cinéma l’Europe à Plaisance-du-Gers,

14 Rue Saint-Nicolas  – 09 74 98 75 15